Ma fic...

Je n'ai pas de titre pour le moment, je vous met le prologue, si vous aimez, je mettrais la suite.

Prologue:

"Nous sommes nés dans un monde où l'homme se doit de détruire pour réafirmer sa suprématie sur les autres espèces. C'est sa façon d'exister.
Nous ne sommes pas en mesure de changer le monde, et vous les savez. Pour la fierté des hommes de Olderhon, prenez vos épées, et que l'aube soit rouge!"

Ces derniers mots, issus de la bouche du seigneur Ertalh, résonnèrent longuement dans l'esprit de "l'écaille pourpre", une jeune dragonnière de dix neuf ans.
Depuis longtemps déjà, elle rejetait la bêtise de son propre peuple, les humains. Ses seules passions étaient le voyage, et le rêve. Grâce au hasard qui guidait ses pas, elle avait très bien connu certains elfes, ainsi qu'une famille très ancienne de dragons gris, les GreySkys.
Elle aimait les moeurs de ces deux peuples, dominés par l'homme, depuis des générations, si bien que douze lunes auparavant, elle avait pris la décision de ne plus jamais repartir de la forêt d'Edgecombe, où elle pourrait vivre en paix, avec elfes et dragons.
Mais elle avait laissée passer cette chance...
L'évenement s'était déroulé durant une nuit glacée, et pluvieuse. La jeune fille essayait en vain de ramener à la vie un petit dragon aux écailles encore tendres, touché mortellement par une flèche, sortie des ténebres nocturnes.
Un homme avait fait son apparition peu de temps après, de l'endroit où la flèche semblait avoire été tirée. Il était grand, et avait un abominable air de mépris dans le regard. Elle avait sentie la nervosité parcourir les dix huit dragons qui l'accompagnait. Cet homme était dangereux.
Il avait levé la main, et tous les dragons étaient tombés au sol, sans prévenir. Sans attendre davantage, et sans prévenir, l'homme l'avait frappée, à de nombreuses reprises, jusqu'à ce qu'elle ne sache plus ce qu'elle faisait. Puis il l'avait forcée à l'accompagner, avec "ses" dragons.
Les compagnons de voyage qu'elle considérait comme ses égals, ses meilleurs amis. Désormais, ils ne seraient plus que des machines à tuer.

C'est ainsi que la voyageuse joyeuse et paisible que j'étais hier est devenue la dragonnière sans pitié que je suis aujourd'hui.
Mon nom est Darhar, et j'ai perdu mon humanité au moment même où je suis allée vivre parmis les hommes.

"très jolie c'est toi qui l'a fait?"

Bien sur, sinon je ne l'aurais pas postée... Merci.

vraiment sympa

Bine joué et bonne continuation

Voici la suite alors^^

Chapitre

L'aube était claire, et la forêt tranquille. Les oiseaux chantaient, la brise soulevait doucement les jeunes feuilles des grands chênes de Edgecombe. Rien ne laissait penser qu'à seulement vingt lieues, toute une citadelle peuplée de l'une des dernières meutes de loups garous avait été sauvagement anéantie.
Vers le milieu de la matinée, Eadorhis, un jeune elfe ayant pour habitude de faire chaque jour le tour du sactuaire "pour prévenir des éventuelles offensives", disait il, aperçu un individu étrange, aux canines assez développées, et au regard souffrant.
D'une nature prudente, l'elfe se mit hors de vue de l'inconnu, et demanda, sur un ton impétueux et autoritaire:
"-Qui êtes vous? Que venez vous faire ici??"
L'homme sursauta, avant de répondre d'une voix faible, qui contrastait avec son physique solide:
"-Il me faut trouver le Moon Garden... Le temps presse, ils arrivent, et cette fois ci ils ont des dragons, oui des dragons... A l'aide!"
L'homme se roula par terre, et fut pris d'une violente crise de sanglots. N'y tenant plus, Eadohris s'approcha de lui, et l'aida à se relever, avec l'intention de le mener vers "Elle".
Il courrut à travers la clairière, avec l'agilité surprenante propre à son peuple, et se mit à genoux devant le lac étoilé, qui menait aux fortifications elfes. Il banda les yeux de l'étranger, et le fit monter sur son dos, avant de plonger dans les eaux glacées, sans un bruit. Il nagea durant plusieurs minutes, avant de reprendre son souffle dans une cuvette, qui menait à une caverne souterraine, reliée à la mine aux mille galleries. Les nains la gardaient, depuis que l'homme occuppait leurs terres. L'un d'eux jeta un regard noir à l'elfe, avant de continuer à creuser.
De son pas léger et rapide, Eadhoris se dirigea vers le temple, là où les elfes de Edgecombe étaient désormais reclus. Comme à chaque fois qu'il y pénétrait, Eadhoris eu l'impression que des centaines de regards se posaient sur lui. Les chênes, recouverts de lierre argenté, abritaient ce lieu silencieux et protégé.
Il se hata, bousculant un nain venu forger de nouvelles armes pour son peuple à la forge elfique. Ce dernier poussa un juron. Décidément, elfes et nains n'étaient pas faits pour se côtoyer.
Quelques minutes plus tard, il était reçu par Adénys Feud'Argent, la dernière gardienne des secrets de Edgecombe. A son passage, la forêt frissonnait, comme si elle comprenait mieux que personne à quel point la vie de l'elfe avait été lourde, et son secret si difficile à conserver.
Eadhoris salua avec respect la gardienne, qui s'adressa à l'inconnu sur un ton à la fois doux, et autoritaire.
-"Que s'est il passé, et que fais tu ici, humain?"
L'homme hésita, avant de céder, sous le regard de Adénys, qui el pénétrait jusqu'à l'âme.
-"Mon nom est Valor. Valor, du clan de la voûte étoilée. Ils arrivent. Ce n'est plus qu'une question de temps, les croix, les flammes, les cris, les larmes et le sang!"
Son ton était rauque, et saccadé, comme si une peur sans nom lui serrait le coeur.
"-Les hommes, les dragons, les orcs et les bourreaux! Plus personne n'est à l'abris. Même la citadelle du loup noir n'a pas su résister, je suis le dernier des leurs... Le dernier lycanthope..."
Il murmura encore quelques mots, "torture", "foudroyés", et retomba dans le silence.
Adénys reprit la parole.
"-Guide le Eadhoris. Il a besoin de rester seul, il a vu des choses innomables, c'est même étonnant qu'il ai trouvé la force de venir jusqu''ici. "

***************

Aujourd'hui, j'ai encore tué, pillé et brûlé. La fureur du commandant m'a une fois de plus stupéfaite: il en voulait aux personnes qui habitaient la citadelle.
La raison de cette colère me fut vite dévoilée: la cité était habitée par des loups garous, considérés comme des créatures du diable.
Ce fut terrible. Chaque habitant fut supplicié, quelque soit son âge.
Certains cadavres furent brûlés, d'autres jetés aux dragons. Ils n'en n'avaient pas voulu, mais le chef a tué un dragonneau devant eux. L'effet fut immédiat.
Je me rappelle avoir épargné l'un d'eux. Son regard m'avait rappellé, durant une fraction de seconde, que ce que je faisait n'avait pas de sens.
A la fin de la bataille, le chef s'était calmé. Il souriait. Un horrible sourire.

Chaque jour qui passe, mon désir de disparaître à jamais se fait plus grand, et plus pesant.

"cool l'hisoire^^^"

Super t'es un écrivain ou quoi??^^.

Non, mais je me débrouille^^
Le second chapitre est presque finit, je le posterais peut être ce soir.

"je suis impatient de lire la suite^^"

Chapitre II:

Un craquement de bois, suivit d'un grincement, se fit entendre rompant ainsi soudainement le calme précaire de la nuit. Le gardien fit un signe de la main, en désignant l'intérieure d'une vaste salle, éclairée au moyen de chandeliers à huit branches, pour représenter l'infini, et l'acceptation de l'ignorance.
Le Moon Garden le remercia, et pénétra dans l'antre de ses ancêtres: la bibliothèque des temps anciens. Il hôta son long mabteau elfique gris, et le déposa sur le sol. Il approcha son visage de la flamme vascillante d'une bougie, et la décrocha de son socle, avant de s'approcher d'une étagère de bois sombre, remplie d'ouvrages aux reliures de cuir, d'ivoire, de tissus, parfois même de terre glaise craquelée.
Il était de grande taille, ses yeux étaient gris, profonds, comme si son expérience engloutissait la vie de quiconque osait soutenir son regard fatigué.
La porte restée entrouverte s'entrouvrit. Elle était enfin arrivée.
"-Adénys Feu d'Argent, descendante de la lignée des protecteurs du soleil, les Suns Gardens.
-Rayearth Pierre de Lune, descendant des adorateurs de la voute étoilée, cela faisait bien longtemps.
-Oui, la Terre a vu défiller bien des Lunes depuis notre dernière rencontre. J'aurais voulu que nos retrouvailles n'aient pas lieu dans des circonstances aussi dramatiques."
Adénys hésita, avant de répondre, d'une voie brisée par l'impuissance.
"-Les hommes, après une alliance vieille de plusieurs siècles, nous trahir ainsi... C'est tellement étrange.
-Inutile d'y repenser. Il est trop tard à présent.
-Etes vous au courant pour votre peuple?
-Je sais déjà qu'ils ont tous été assassinés. Le seul survivant s'est confié à moi.
-C'est une bonne chose. Il y a des blessures que rien ne saurait guérir.
-Allons y. Je ne pense pas que nous disposions de beaucoup de temps."
Sans ajouter un seul mot, les deux gardiens se séparèrent, et se mirent à parcourir chaque ouvrage, à la recherche d'un secret oublié, peut être inexistant: leur seule chance de sauver leurs peuples de la folie des hommes.
Le jour commençait à filtrer au travers des vitraux de la bibliothèque, au moment où Adénys entrouvrit ce qui se révéla être un livre d'histoire ancienne, traitant de la grande guerre des marais du sud, s'étant soldée par une victoire des hommes et des elfes, trois mille années plus tôt.
Elle allait refermer l'ouvrage, quand elle remarqua un petit rouleau de peau d'animal, serrée contre la couverture. Elle le détacha avec soin, et entreprit de lire l'écriture sure et raffinée posée sur le parchemin.

"Belle est la Terre,
Le monde est Immense,
Pourquoi chercher à dominer les autres espèces?
Par vanité, vice, ou tout simplement par soif de guerre?

Moi, Artemon, mage et enchanteur,
Je refuse tout simplement cette situation.
C'est pourquoi, mes fils, je mets là à votre disposition,
Mon savoir pour empecher la Terreur...

Les humains sont fiers et belliqueux,
Les nains sont ambitieux,
Les elfes sont immortels, distants et éloignés,
Si bien que les lycanthrope sont peut être les plus sages, à force d'être craints et rejetés...
Mais n'oubliez jamais l'existance des Heavens, le petit peuple des marais."


Adenys commença à poser les yeux sur les deux dernieres strophes du sage, mais elle se retourna brusquement. Son instinct d'elfe lui criait de prendre garde. Un danger approchait.
-"Rayearth! J'ai trouvé, mais Ils approchent. Nous devons partir, sans laisser de traces."
Le lycan ne discuta pas. Les deux compagnons sortirent en silence de la bibliothèque. La porte se referma derrière eux avec un bruit sourd, et le gardien la scella. Elle ne devait plus jamais s'ouvrir...

********************

"Comment? La dernière des quatre bibliothèques anciennes est encore debout? Incroyable!"
Le commandant était en train de tourner autour d'un bâtiment de grande envergure, ressemblant à un sanctuaire de pierre, recouvert de lierre grimpant. Il revint vers moi, et commença à changer de ton. Il hurlait presque.
"-Mais c'est une menace pour nous! Le savoir hympie des elfes n'a pas lieu d'être dans notre monde! Brûlons!"
Je ne cherchai même pas à discuter ses ordres. J'étais fatiguée de la guerre. Je n'obéissais plus que par automatisme depuis longtemps déjà.
Les huit dragons gris qui m'accompagnaient encerclèrent la bibliothèque. Je n'eu qu'à lever, et à baisser brutallement mon bras pour que du feu jaillisse du plus profond de leurs flancs. La cible prit feu comme une simple torche, en un instant. Des pages volaient dans la fumée noire qui s'élevait au dessus de la forêt environnante. Je les regardai tourbilloner d'un air absent. Comme lors de chaque offensive, j'avais l'impression de rêver... Un horrible rêve...